Pendant le déconfinement, je fais de jolies rencontres, Jack Kerouac et Patricia Loiseau. J’apprends au détour de la dernière adaptation de « Sur la Route », celle avec la ravageuse Kristen Stewart, que l’auteur américain d’origine bretonne a écrit ce roman en trois semaines. Vingt et un jours d’écriture sans interruption, du 2 au 22 avril 1951, le tout rédigé sur un rouleau d’imprimerie et pas un éditeur pour publier cet objet littéraire non identifié dont on ne pouvait distinguer ni chapitre ni paragraphe, pas plus qu’un saut à la ligne ou respiration. Bref, un roman de confinement par excellence, l’excellence du vécu couché sur le papier. Patricia Loiseau n’a pas écrit de roman, pas encore en tout cas, mais la journaliste donne rendez-vous aux téléspectateurs pour le journal de 23h et offre un nouveau souffle à la chaîne d’information par sa fraîcheur et ses boulettes qui nous amusent dans un contexte où les nouvelles sont tout sauf réjouissantes, un peu de légèreté avant de rêver d’un autre monde. Dernier jour du mois d’avril. Premières roses au balcon, sous la pluie, le soleil, lueur d’espoir.

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