la preuve du paradis existe puisque toi
seule pouvais l’inventer
dans un grand déluge d’arbres
le citronnier accueille l’oiseau noir et pressé
son espoir est pesant
sur ses ailes virulentes
qu’aucun ciel ne pourrait apaiser en s’ouvrant
au mieux il sombrera
dans la création folle
d’un horizon inconnu à cette même adresse
où il envoie ses mots
de pigeon visionnaire
la nature laisse une place de choix à l’inouï
je lui prête ma voix et
il m’invite sur ses ailes
nous écrivons dans l’étroite collaboration
d’un bleu pâle vespéral
et ta beauté la nuit
Photo : Henri Matisse, « Citrons sur fond rose », 1943.
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Poésie qui va s’aiguisant , de jour en jour…
Superbe
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Merci Barbara, sans doute le capital estival qui enrichit de jour en jour les couleurs automnales…
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