cela glisse dans l’ivresse des lèvres entre souffle écourté et prolongation du désir c’est la vague de fond qui l’emporte et porte toujours plus loin sa voix explosive dans l’éclat d’un soleil à gorge déployée
ceux-là glissent dans une autre faim dévorés eux-mêmes par les morsures d’un soleil implacable rongés en plein jour par le rouge d’un rayon qui vise en plein coeur plus personne ne bouge
ce là, ici et maintenant, glisse vers l’essoufflement de l’après, le soleil se laisse savourer et forme des ombres à peu près visibles
le bleu à l’âme écume les derniers soupirs
Photo : Edvard Munch, « Le Soleil », 1911.
Cette dimension insensible à l’autre qui fait toujours penser posséder seul la plus grosse…
Alain
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Ah oui ? Insensible, je n’avais pas vu cela ainsi.
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Il pane, la mela e le poesie #11 (Le pain, la pomme et le poemes #11)
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Scivola nell’ebbrezza delle labbra tra respiro accorciato e prolungamento del desiderio è l’onda di marea che prevale e porta la sua voce esplosiva sempre più lontano nello splendore di un sole a gola piena
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quelli scivolano dentro un’altra fame divorati dai morsi di un sole implacabile corrosi in pieno giorno dal rosso di un raggio che punta dritto al cuore nessuno si muove più
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questo lì, qui e ora, scivola verso l’affanno del dopo, il sole si lascia assaporare e forma ombre quasi visibili
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l’azzurro nell’anima sprigiona gli ultimi sospiri
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è un bellissimo testo, lo metto tradotto in italiano nella rubrica della domenica Gioielli Rubati del 5 giugno,
saluti dall’Italia
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Grazie tanto caro mio!!!
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