mes humeurs sont chromatiques à qui la faute si
je sursaute de temps en temps d’un demi-ton c’est
d’attendre intrépide qui décide de la teinte quand
à la faveur d’un soupir j’écarlate de joie
s’il le faut je peux froncer les sourcils face à
l’injustice comme n’importe qui elle me plonge dans
un profond indigo je ne m’en sors qu’en
retenant les larmes qui me brûlent à vie la vue
souvent alors je trouve refuge sur les terres du
turquoise dont je ne pratique pas la grammaire car
je risquerais d’attraper la quinte du loup et
de ne plus chanter juste au moment de la lune
Photo : Henri Matisse, « La joie de vivre », 1905
dans le calme vacarme de nos cœurs où nous plongeons
nos mains
le cycle des couleurs recommencera plus loin
et à un autre degré
le poème a immobilisé l’espace pour recommencer
le temps
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La vague infinie d’un perpétuel étonnement, sublime… merci Barbara. Belle journée et bonnes vacances aussi !
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Merci Isabelle…
Belle journée à vous aussi …
( encore une semaine avant les vacances…Mais j’ai dormi ce matin bien plus que d’habitude…)
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Des accords de tons l’art monnaie l’harmonie des humeurs
Il suffit d’un coup de vent pour rabattre la couleur par accident…
Belle journée Isabelle…
Alain
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Joli ! Merci Alain, belle journée à vous aussi…
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Et bien que d’oiseaux dans le ciel ce matin !
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C’est autant de joie dans cette journée que je vous souhaite rayonnante, cher Patrick.
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Quelles belles couleurs vécues dans cette joie déclinée !
j’aime beaucoup.
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Merci pour ce bel enthousiasme, Laurence !
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💕💕💕💕
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