plonger sans songer que la note est haute
grave et aiguë inversés
beaux ébats
à bout de bras
sauter sans précipice
comme dans un rêve sans fin et la note sort
sonore
car elle n’a pas eu peur d’elle-même
se laisse glisser grisée par le génie
de l’eau sans fond
surface dessus dessous
et ceux qui étaient prêts à applaudir
devant ce plongeon
enfin
font silence
Photo : Robert Doisneau, « Le plongeur du pont d’Iéna », 1945.
Un peu d’eau suffit
c’est en nous-même que l’autre nous attend…
un beau moment de mots…
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Mais oui, c’est tellement vrai, vous prolongez ma pensée, merci Barbara…
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