ô folie

j’ai chanté la vie vécu le chant

vaincu le vent dévêtu l’été au printemps

la pluie n’est pas tombée 

non elle n’est pas tombée

j’ai dansé par tous les temps

épuisé le bal et trouvé la phrase

enrobée par ton emphase

ta robe n’est pas tombée

non elle n’est pas tombée

j’ai cherché mon souffle pris une grande inspiration

plus un son pas un mot

plus un pas dans la cour

les secrets se sont arrêtés dans l’escalier

les pinsons de piailler le chat de se lécher

les nuages de circuler la presse de crier

moi-même je me suis tue

devant toi dévêtue 

Photo : Henri Matisse, « Nu allongé », 1936.

18 réflexions sur “Le pain, la pomme et les poèmes #54

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