quand le moment du pain me manque
je le fais couler
liquide
dans mes veines
je tourne détourne et retourne le vers
jusqu’à l’avaler
qu’il brûle en moi me réchauffe enfin
l’alcool calme l’appétit de l’impatience
à marée haute mon coeur commence à se réjouir
il devine ta présence
te tend la pomme
te lis les poèmes
nous divaguons
et tu partages le pain
avec moi
avant de m’endormir
Photo : Alexander Calder, peinture sur toile, 1959.
Courir écrire et crier 
❤️❤️
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L’Ami câline….
Alain
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J’aime particulièrement ce poème qui me fait vibrer, moi qui suis dans une vive attente. Je vais continuer de m’en imprégner avant de m’endormir. Merci beaucoup.
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Je suis dans une vive attente aussi, merci de partager vos sensations avec moi !
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