ensoleillée la journée s’ouvre 
à perte et généreuse en heures
que sur nos hanches la lumière creuse
ébahie par tant d’insouciance
c’est le temps des grandes espérances
les chevaux lancés au galop
sur la ligne d’horizon l’histoire
dit que tous les matins mon rêve
s’arrête devant la première vague
le réel est donc l’océan

Photo : Joan Miro, « Portrait », 1938.

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