j’ai pour ta tendresse cette inquiétude
sans rien attendre en particulier
j’aimerais que jamais elle ne cesse 
et qu’en notre saison où fleurissent 
les rêves dans nos discussions sopranes
cousues de ce fil intarissable 
elle ne te distrait de ces nuages 
ceux là triés pour nous faire passer
de l’effervescence surprise elle-même
à l’instant du point d’orgue apaisé

Photo : Claude Monet, « Le printemps », 1886. 
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