et lorsque j’aurais oublié jusqu’à ta voix
cette petite mélodie du cœur me reviendra
comme un ciel étoilé
en plein jour extirpé
à la nuit des affaires communes du quotidien
je garderai pour moi le privilège immense
surprise inépuisable de ce plaisir pur
d’avoir échangé nos rimes la poitrine gonflée
d’orgueil et de pudeur
la joie au bord des larmes
je m’en vais par les sentiers cueillir tous les signes
semés dans mon rêve par le vent et la marée
toutes ces infimes interstices dans le réel
qu’aura laissé fiévreuse
ton âme sur mon île
Photo : Tripotamos.
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Une réflexion sur “Le pain, la pomme et les poèmes #114”