au matin de l’azur la terre le ciel les corps s’animent d’une telle tension nus dans l’élan vital voluptés et splendeurs se mêlent pour m’accueillir l’atlantique loin derrière les flots paisibles étonnent détonnent de quiétude passé le cap colère on dirait que les eaux ont changé de saison le clapotis est vif comme un village en fête où vivrait tout un peuple mains vertes et mœurs ouvertes aquatique et solaire j’aime m’emmêle je me mêle la douceur est un choc mon cœur doit se masser relis-moi ton poème tout ce bleu beau à voir si je pouvais le boire je me saoule outremer Photo : Henri Matisse, « Icare », 1947.
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