si la terre épousait 
de ta nuque 
sa régularité si unique
alors l’harmonie universelle
serait parfaite et les deux aiguilles
de ma montre ne songeraient jamais
à se quitter nous les suivrions
à pieds joints en trinquant 
dans la flaque
j’imagine que mes pas font écho
à tes sauts dans la ville le soleil
se réjouit du spectacle qui m’échappe
et je creuse un canal de partage
pour que nos fleuves se croisent je dessine
les deux ailes du château 
pour qu’enfin
il décolle du sable où je t’écris 

Photo : Sonia Delaunay, Costume de Pierrot-Eclair, 1926.
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