le verbe à fleur de mots
tous ces mots mouillés
dans l’urgence de ce qui se vit
l’attente du déjà vécu presque
déjà vu si inspirant
qu’on sait entre nous ce qui se vit
un désir aller sans retour
tu le sais nos voix les salives la vibration
la folie de ce qui se vit
le miroir lui-même blêmit
et se mire dans les vapeurs de son effet
face à la vérité de ce qui se vit
l’étreinte en puissance déjà plus silence
décline toutes les nuances d’un évanouissement
ce baiser le premier un ravissement la confirmation de ce qui se vit
Photo : Félix Vallotton, « Le baiser », 1898.
Pourquoi est-ce que tu utilises le mot allemand pour « poème » dans tes titres? Cela m’intéresse, héhé!
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J’utilise le mot Gedicht parce que les vingt premiers poèmes que j’ai publié ici sont en allemand, tout simplement 😉
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