le  verbe à fleur de mots 

tous ces mots mouillés 

dans l’urgence de ce qui se vit

l’attente du déjà vécu presque 

déjà vu si inspirant 

qu’on sait entre nous ce qui se vit

un désir aller sans retour 

tu le sais nos voix les salives la vibration

la folie de ce qui se vit

le miroir lui-même blêmit

et se mire dans les vapeurs de son effet 

face à la vérité de ce qui se vit 

l’étreinte en puissance déjà plus silence

décline toutes les nuances d’un évanouissement

ce baiser le premier un ravissement la confirmation de ce qui se vit 

Photo : Félix Vallotton, « Le baiser », 1898.

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2 réflexions sur “Gedicht #44

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