J’étais en train de mourir mercredi lorsque j’ai vu le film Les Amandiers et j’ai tellement ri. Depuis, j’ai vu le documentaire Des Amandiers aux Amandiers qui relate le tournage du film, et dans lequel Valeria Bruni-Tedeschi dit cette phrase, « ce n’est pas grave de rire même quand on est en train de mourir », il faut le voir ce documentaire où elle parle du rire et des fous-rires. Souvent je pense à un fou-rire très spécial et je m’y accroche au moment de mourir et ça va un peu mieux parce que s’il a existé, c’est qu’il y en aura d’autres, j’ai cette faculté de croire à ça. Valeria compare le fou-rire, surtout lorsqu’il est contenu, à un orgasme, lorsque le rire éclate. Depuis aussi, je suis revenue à la vie comme si souvent, il suffisait de traverser le moment, comme si c’était facile, ça ne l’est pas mais se laisser aller à la fragilité libère parfois de tout. Dans le documentaire, Valeria parle de son travail d’actrice et de réalisatrice et de la vie et du rire, tout cela dans un seul et même mouvement de laisser-aller et de reprise. C’est fou, l’amour.
Photo : Valeria Bruni-Tedeschi au Louxor le mercredi 16 novembre pour la présentation de son film, Les Amandiers.
Courir écrire et crier 
« C’est fou l’amour » et j’aime le fou-rire. Tu m’as donné envie de regarder le film Isabelle.
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Ah ! J’en suis heureuse, très heureuse. Le fou-rire fait toute la différence, tout de suite.
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Depuis aussi, je suis revenue à la vie comme si souvent, il suffisait de traverser le moment, comme si c’était facile, ça ne l’est pas mais se laisser aller à la fragilité libère parfois de tout.
Perhaps this is a definition of the way many women live our lives. Some men, too. As Muriel Rukeyser said in her poem ‘Käthe Kollwitz’ :
‘What would happen if one woman told the truth about
her life?
The world would split open. ‘
So heartening to read your work. Sarah
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Thank you so much, Sarah… your words are blessing to me.
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