combien de consonnes pour me raisonner
j’ai vécu le bel envol des voyelles
et me sens ce soir par elles délaissée
tombées les étoiles dans leur beau reflet
la nuit a toute la lune pour me pêcher
son croissant aura beau croitre
je sais
qu’il n’aura pas les bras pour me serrer
car j’ai le coeur lourd
plus lourd que l’enclume
qui sombre bleu noir soir
inconsolable
vers d’autres cieux juste un peu moins précieux

5 réflexions sur “Le pain, le pomme et les poèmes #107

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