pour me porter bonheur j’enlève sur le chemin 
tous les cailloux 
et de mes pieds 
les lourds souliers 
je m’abandonne à la légèreté de l’air 
et me fais coccinelle
le temps d’une émergence
j’attire à moi le premier rayon de soleil
et m’enivre de la dernière goutte de rosée
quelque chose vient de m’apparaître à la surface
comme une inspiration
portée par elle je suis
une lumière sur ma table la chance qui me sourit

Photo : Joan Miro, « Coccinelles », 1960.
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