la pluie fait écran sans qu’aucune lumière ne passe je projette une île où aller me réfugier cette île me revient et l’océan tombe du ciel coule sur ma joue dans sa chute sans se rattraper s’amarre à mon cœur et tâtonne vers la raison le jour apparaît dans une goutte de lumière elle glisse à terre révélant les sentiers rêvés je tire sur mon île pour traverser l’océan Photo : Henri Matisse, « Composition sur fond bleu », 1951.