Triathlon distance olympique de l’île Charlemagne à Orléans, le premier de la saison, c’est fait ! J’ai traversé les 1500m de natation sans paniquer, l’eau était à 21 degrés, j’ai parcouru les paysages de l’arrière-pays d’Orléans sur 45km sans dérailler, je me suis hydratée tout le long, enfin j’ai couru les 10km jusqu’au bout en alternant avec la marche quand j’avais trop mal, jusqu’au bout néanmoins alors que je commençais déjà à négocier une seule boucle sous prétexte que la partie vélo comptabilisait 5km de plus qu’un triathlon M, mais je n’ai rien lâché. Le départ dans l’eau a été donné avec 5mn d’avance pour les femmes, j’ai pris soin de nager avant le départ contrairement au L des Sables d’Olonne où la découverte de la température de l’eau au moment de m’élancer avait stoppé net mon élan en me plongeant dans une vague de panique, j’ai pris le temps de tester les lunettes sous l’eau, ces petites choses qui changent tout. Et j’ai nagé en crawl du début à la fin, c’est bien la première fois, crawl triathlon en deux temps, je respire devant en m’orientant chaque fois sur la prochaine bouée, je n’en revenais pas, enfin. La sortie de l’eau proposait d’escalader comment dire, un mur il n’y a pas d’autre mot, sympa. Au moment où j’entre dans l’aire de transition pour enlever la combinaison, enfiler casque et lunettes de soleil, je me rends compte que les championnes du club en sont au même point, incroyable d’avoir progressé grâce à la nage avec un pullboy qui imite la flottaison en combi. Je pars à vélo sur un parcours plat, aucun dénivelé ou si peu, la rase campagne sous 30 degrés, le vent souffle fort, ce qui rend la chaleur supportable, bonjour les coups de soleil demain matin, mais freine la vitesse, la circulation n’a pas été coupée, merci la préfecture, très peu de voitures, je prends un plaisir fou sur ces routes quasi désertes à rouler avec mon vélo qui semble exalté. Lorsqu’il s’agit de partir en course à pied, je sais déjà que contrairement à d’habitude, ce sera la partie la plus compliquée, là où j’avais toujours rattrapé les autres athlètes en finissant pas trop mal, je m’élance, façon de parler, en sachant pertinemment que ce ne sera pas le cas ici. La chaleur est suffocante, j’entends un orage en train de gronder quelque part, pas de pluie… les deux boucles proposent de courir autour du lac, ce qui permet au public présent de nous encourager tout en profitant de leur pique-nique, difficile de s’arrêter dans ce contexte parce que les gens insistent pour que vous poursuiviez votre effort, certains se prennent pour des coaches et me donnent des conseils, au moins ça me fait sourire, je sens un peu moins la douleur. Au moment de boucler les cinq premiers kilomètres, j’ai vraiment mal, je sais que je force, j’hésite, j’entends des gars du club m’encourager au loin, je ne veux pas me décevoir non plus. On lèvera le pied toute la semaine pour assurer une bonne récupération, je n’ai pas couru depuis trois mois, pas question de reprendre en mi-teinte, autant aller jusqu’au bout, c’est ce que je fais et je franchis la ligne d’arrivée sous les bravos de William et des gens du stage, je suis heureuse.
Bonheur.
J’aimeAimé par 2 personnes
Oh que oui. Bonne journée, Caroline !
J’aimeJ’aime
Wow you done wonderful! Actually we should not give up to find happiness at the end! U
J’aimeAimé par 1 personne
You are so wright, dear Priti. I’m happy to read your words in the morning, enjoy your day!
J’aimeJ’aime
👍👏
J’aimeJ’aime