le paysage des vagues déshabille mon regard 

arrache le tissu de ma peau

tout ce qu’il veut voir à l’oeil nu

ce n’est pas une caresse 

sur mon sein découvert

c’est un enlèvement le vent

bâillonne ce qui respirait 

en moi la déferlante pénètre

une marée étourdissante

le goût de l’écume salée sur mes lèvres 

reste comme la promesse de savoir voler

Photo : Vassily Kandinsky, « Courbe dominante », 1936.

16 réflexions sur “Le pain, la pomme et les poèmes #48

  1. jusqu’à l’épuisement laissons s’envoler
    l’idée d’une existence de simulacres
    dans laquelle l’oiseau-même demeure coi
    et il y aura pour nous dans une toute petite vie parfois
    l’étoile du plus grand étonnement
    et la caresse de toutes les mers

    Belle journée Isabelle

    Aimé par 2 personnes

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