les fonds marins offrent la forme du temps différé celui qui ne se soucie
ni des courants ni de la vaguelette
qui voudrait garder la tête de la course à la plage comme toi
tu t’entêtes à faire son portrait parfait
jour après jour trait pour trait tu lui cours après l’écriture
se laisse dériver comme le coquillage
on ira voir la mer écouter le rythme du retour
éternel de l’amour main dans la main
et quand tu ouvriras la tienne les mots t’émerveilleront
Photo : Pablo Picasso, « Figure et profil », 1928.
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