la parfaite harmonie dans la nuit étoilée
c’est d’y voir la lumière comme la première fois
je poursuis dans le vide la distance entre nous
l’amour est une grandeur qui défit la raison
j’ai trouvé le raisin le plus sombre qui soit
de son encre j’écris
ton nom une dernière fois
il sera effacé à la fin de saison
au matin de l’azur le sommet d’un citron me parle de perfection
il veut s’éveiller sphère
pourquoi cet idéal qui reste à la surface quand ta pulpe est si pure
qu’elle ramène à la vie
je ne l’ai pas pressé il sourit et murit
Photo : Henri Matisse, « Nature morte avec citrons », 1919.
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