Qu’on se le dise, aujourd’hui le soleil ne se couchera pas à 17h comme hier mais enfin à 17h01, haut les cœurs car si cela ne signifie pas le printemps, déjà l’hiver contient une belle promesse. C’est l’heure du compte à rebours à trois jours du passage vers une nouvelle année mystérieuse, je fais le bilan de l’année écoulée, depuis ma participation à une émission de télé-réalité jusqu’à mes aventures meldoises, en passant par mes cinq triathlons dont trois longues distances avec mon tout premier aux Sables d’Olonne au mois de juillet, puis le retour sur mon île adorée, j’avoue m’être régalée en 2021 et je souhaite jouer les prolongations de ce retour à la vraie vie. Jamais je n’ai été aussi inspirée, j’ai rarement autant écrit en ayant en tête ce projet autour d’un texte s’inspirant de l’univers de la musique, par exemple Balulalow, et de mon quartier chéri, que j’adore faire visiter de long en large, à travers marchés et marche sacrées, à mon adorée. J’ai entrepris un nouveau travail thérapeutique au mois de février et alors que nous n’étions pas encore sensés dépasser le kilomètre de circonférence autour de chez soi – chose si insensée ! -, le jour même où j’ai écrit à l’agricultrice pour la remercier de sa démarche et de son courage, nous en avons beaucoup parlé, nous avons parlé de tout dans ce cabinet à 500m de chez moi. Ensuite, les entraînements ont repris avec l’ouverture des piscines et la possibilité au printemps d’adopter définitivement mon vélo de course en roulant à Longchamp, une libération et un régal parce qu’il me tardait de rouler un peu plus, tout reste à faire mais j’ai pu achever les trois 90K, je me suis réinscrite sur l’Ironman 70.3 des Sables parce que je connais désormais les parcours, je pourrai voir au mois de juillet le chemin parcouru en un an, vivement le stage de triathlon. Mon objectif en 2022 est de travailler en côtes mais nous n’en sommes pas encore là, du calme. Si 2021 n’était qu’un report d’une année 2020 foncièrement catastrophique sur tous les plans, les choses ont par ailleurs pris un nouvel élan au moment où tout est devenu possible à nouveau, une nouvelle cheffe de chœur, un concert dans la foulée et enfin un week-end avec elles et elle. Jamais non plus je n’ai autant partagé sur mes affinités de lecture ou mon envie d’aller au ciné, ces habitudes que j’avais cataloguées à la rubrique solo depuis un très long moment et encore plus pendant les trois confinements avant de la rencontrer, je n’aurais pas pu la rencontrer avant, même si je la connaissais avant, elle fait partie de ce nouvel élan, elle en est même à l’origine. La meilleure façon de commencer une nouvelle année, c’est de faire comme si de rien n’était, parce que rien ne change et tout se transforme à la fois, ce qui arrive ne fait que confirmer un désir, une intention, en somme rien ne se perd, tous les bénéfices et les prises de conscience, rien ne se crée, tout vient à point qui était en germe, en gestation, pas encore mûre pour advenir, et un jour c’est le bon moment parce qu’on a compris que le bon moment n’a jamais existé, c’est à nous de le créer, de perdre les mauvaises habitudes, transformer l’instant et tout changer.