le noir est propice aux feux d’artifices
si et
seulement si nos deux désirs complices
explosent
en un bouquet d’étoiles venu de rien
d’un soir
où la fusée de ton regard percute
le mien
rivé vers une lumière à distinguer
au loin
naissance sous vos yeux d’une intimité
c’est dit
c’était écrit comme la pluie en automne
nos rimes
se frottant pareilles à la note sensible
avant
de trouver l’accord en mode majeur puis
mineur
pour tomber sur un corps à corps parfait
je sais
les poussières d’étoiles traversées souvent
la vie
donne toujours raison aux cœurs résistants
Photo : Joan Miro, « Feux d’artifices », 1979.
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