comme un soleil dans une nuit d’hiver
profitons
du matin pour nous ébattre comme deux oiseaux
remplis d’une joie folle au premier jour du printemps
il est un nid dans la paume de ma main que j’ouvre
au réveil
pour accueillir les rêves les pensées
qui me tiennent à cœur je les garde bien au chaud
et demain en ouvrant les bras notre foyer
ce sera devenu
beau comme les prés l’été

Photo : Joan Miro, « Paysage catalan, le chasseur », 1923.
Publicité

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s