Première séance de fractionné en ce 1er août, trois blocs d’un kilomètre puis 500m avant la recup et rebelote. Je commence sur une allure de 4’25 », exactement l’allure à laquelle j’avais profité de ma séance de fractionné à la rentrée dernière, 8x1km et gainage entre chaque bloc, je reprenais un mois après le marathon des Gay Games et mon bassin ne s’était pas encore déplacé, j’étais au top de la forme ce samedi-la. Ce fut bien le seul samedi de la saison. Ce jeudi, j’ai fini le troisième bloc à une allure de 4’12 », j’ai exulté non seulement parce que j’ai atteint 3’48 » sur 400m, ce qui ne m’était pas arrivé depuis le début de l’année, mais surtout parce qu’enfin j’ai l’impression que le travail commence à payer un peu. Enfin, un peu, et cela reste une impression, à confirmer.
Premier triathlon maison en ce week-end où j’ai prévu d’aller nager en eau libre à Torcy avec un aller à vélo, le lendemain je profiterai d’une sortie dominicale pour me décrasser les jambes. Un triathlon sur deux jours certes, mon chassé-croisé personnel entre entraînements juilletiste et aoutien, avec des transitions plutôt très vacancières, une sieste et un ciné. J’ai l’habitude d’arriver sur les quais sans avoir une idée précise du film que je vais voir et je me laisse guider par les horaires pour avoir le moins d’attente possible. Il se trouve que la prochaine séance m’a amenée à découvrir un documentaire sur Diego Maradona. J’ai été prise dans le feu de l’action et de la passion déchaînée autour de ce prodige du ballon, grand séducteur et fils responsable qui a pris en charge sa famille à 15 ans avant d’être rattrapé par l’addiction à la cocaïne. Je n’ai pas regretté un instant d’avoir opté pour ce documentaire édifiant.
Je suis partie le samedi à 8h pour rejoindre la base de loisirs de Torcy par les bords de Marne, Nogent puis Bry-sur-Marne, il n’y avait quasiment personne sur mon trajet depuis Paris, la température était parfaite. Je me souviens de mon premier trajet à vélo, en mode récupération trois jours après le marathon de Paris, je n’avais pas changé de vitesse une seule fois. Cette fois-ci je mouline davantage, j’accélère sur la longue piste qui longe le lac de Vaires sur plus d’un kilomètre mais je n’atteint pas 35km/h. Il faut définitivement que j’apprenne à rouler, et je ne parle même pas de dénivelé. Simplement rouler, suffisamment vite et longtemps. En arrivant, je note que la plupart des nageurs sont plutôt en train de sortir de l’eau et se rhabiller sur la berge, on me confirme que la barrière horaire indiquée par la FFtri est à 10h et non pas 11h, comme je l’avais cru. Tant pis, j’attends mon camarade de nage et nous nous mettons à l’eau les derniers, les canards commencent à s’impatienter sous les branchages, qui aimeraient reprendre possession des lieux. Je fais le tour des 3 îles, je dévie régulièrement en crawl, je reprends le bon tracé en brasse coulée. J’arrête la montre à 1,5km de nage en étant allée chercher deux bouées pour arriver au compte juste. Je suis au-delà des 35mn, pour le coup je ne me suis pas pressée et j’ai profité amplement d’être seule dans le lac pour savourer l’instant.
Il va néanmoins un jour falloir commencer à nager vite, maintenant que je maîtrise à peu près la technique du crawl et que je suis à l’aise en eau libre. Je suis rentrée pour midi, je ne prévois rien d’autre qu’une longue transition loisir jusqu’au lendemain matin. Réveil à nouveau à 7h, direction Bastille pour un parcours de 12km. Je sais que je peux les courir en 57mn, en l’occurrence je me greffe sur une sortie qui sert de prepa à un 100km, le rythme est donc de 10km/h et cela me va en ce dimanche de chassé-croisé. Les bords du canal vers Saint-Denis sont très agréables et l’arrivée sur le stade de France quasi magique ! J’en fait le tour avec excitation, le compte kilométrique est bon. Je peux rentrer à présent, à partir de maintenant je ne peux que progresser.