l’automne est ma limite l’infini ma forêt dépeuplée d’un seul arbre je reste isolée à la lisière du manque je te traverserai comme on affronte une vague cherchant la précision entre plage et rocher ou un simple abandon m’accrochant à l’orage j’essuie la lame de fond fixant sur un détail très loin à l’horizon j’en oublie le soleil sur ma peau dénudée à la surface d’un doigt j’écris encore ton nom Photo : Emil Nolde, "Soir d'automne", 1924.
Vraiment beau…
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Merci beaucoup, vraiment…
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