de tous ces visages
lequel est le vrai et par vrai
je veux dire
non pas le véritable
la vérité, ah la vérité
l’universalité mieux vaut ne pas y penser pour qu’elle soit
tous les visages ne sont pas le tien
si ?
et si tous les visages étaient le tien
la vérité est que ton absence me dévisage
quel plus beau paysage que ton portrait
j’envisage de ne plus rien dire
ah c’était hier
aujourd’hui
il y a mes mains pour voir
ton visage
ce dernier visage
dévorer mon regard
Marc Chagall, « Paysage vert », 1975.
Marc transfuge la tête par l’aqueux du sourire vers…
On s’y reconnaît des mains…
Alain
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Joli ! Merci pour ce partage des sens, cher Alain.
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Chagall ❤️❤️❤️❤️❤️❤️
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So do I.
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😎😎
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Le seul visage n’est-il pas celui qui est devant soi, en chair et en os et en expressions de l’immédiat que l’on peut saisir avec le bout des doigts ? Magnifique, magnifique poème. Il m’a tordu le cœur.
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Je suis saisie par ces mots qui vibrent en moi. Ah le désir de l’immédiat… je vous donne raison. Parlons-en.
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Ah, les pièges que l’on se tend par attrait pour le chasseur…
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C’est moi qui suis touchée, pourtant.
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Loi, loin de moi l’idée de vous blesser.
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C’est un de ces tirs, poétique et impromptu, qui, en visant juste plutôt que mortellement, ouvre le coeur sans condition, en le touchant.
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