que j'aime les ouvertures
quand on retient son souffle
ce silence la tension
plus aucun mot n'est dit
sinon mon coeur qui bat
et c'est le noir complet
plus que les pieds qui touchent
le paradis déjà
tout est écho ici
nos regards sont happés
par la magique baguette 
d'un bras levé et là
le tout premier accord
on est à l'opéra

Marc Chagall, "L'Opéra", 1954.
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2 réflexions sur “Le pain, la pomme et les poèmes #83

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