d’un printemps rajeuni j’emprunte les boulevards vacanciers de la nuit
chère voyageuse des rêves
heureuse de vous revoir dans ce coin décadent votre vie trépidante
m’inspire bien des pensées
venez allons danser je vous enlève aux autres et vous fais mienne ici
Montmartre est à vos pieds
vous posez pour l’artiste et sa postérité je vous cède par caprice
vous me le revaudrez
le regard appuyé vos tendres confidences m’ouvrent un jardin secret
où j’aime me poser
je me réveille souvent vous êtes partie déjà et je lis ce mot où
vous m’y laissez la clé
Photo : Henri de Toulouse-Lautrec, « Les Deux Amies, L’abandon », 1894.
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