comme si les nuits d'été n'avaient été qu'un songe
la couleur brunie de la peau une illusion
et la brûlure la face cachée de la douceur
le cœur est un astre comme les autres
en orbite
il tourne sur son centre
fait sa révolution
parmi les étoiles il en choisit une 
la seule
la rotation sidérale n'a aucun secret pour lui
pour moi si
je suis les éclipses en apnée
dans une sphère céleste où il me faut respirer
car une oscillation et c'est l'inondation 

Photo : Vincent Van Gogh, "Roses", 1890.

4 réflexions sur “Le pain, la pomme et les poèmes #128

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