fut un temps où l’on ne savait rien de la guerre 
ni de l’hiver rien des négociations
un temps
où nos chefs œuvraient fiers à nourrir l’ordinaire
et les déclarations à enflammer nos cœurs
personne n’avait raison
on voulait tous la paix 
faut-il chaque fois se battre pour que d’un pas d’un seul
avance ce qu’on appelle la civilisation
quand je lis tes poèmes 
qu’ils me parlent de moi
de la vie de l’amour et du monde tout autour
je rêve qu’ils soient enseignés pour qu’on y apprenne
à cultiver le courage et l’humilité
d’avancer 
sans écraser 
l’universalité

Photo : Joan Miro, « Personnages », 1938.

2 réflexions sur “Dodéca si et seulement syllabes #114

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