dans l’aube et sans débat j’ai lissé blanche la nappe 
pour l’appétit du jour qui nous montre les crocs 
de deux choses l’une se lève ronde et pleine 
à moitié 
quand de l’autre main je survole tes rêves
la nuit
le soleil qui se lève à ta suite
te poursuit
je m’engourdis en lui
me réveille à l’envers 

Photo : Joan Miro, « 2 + 5 = 7 », 1965.

4 réflexions sur “Patricia’s parisian accent #98

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