je suis un cheval c’est mon remède qui le dit
et dans un état second 
c’est ton inquiétude
que je lis 
et la fièvre qui m’a envahie
semble moins causée par une vilaine infection
que pour une furieuse envie d’affection
tu sais
me dire de lézarder
quand la température
me donnerait quatre ailes pour mieux accélérer 
tête baissée 
comme toujours 
et la crinière au vent 
je vole vers une sensualité hébétée
en restant à ne rien faire rien que pour te plaire 
dans l’attente du facteur sous mon soleil factice 

Photo : Joan Miro, « Le lézard aux plumes d’or », 1969.
Publicité

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s