faites place et laissez l’artiste de l’ouragane
me reprocher d’approcher d’en venir aux points 
d’exclamation pour dire 
ma grande admiration
tu es ce volcan la tension le feu fébrile
prête à imploser plutôt qu’autre chose
dedans
car le dehors est fait pour les bonnes manières
rester derrière le paravent
à la lisière
on ne connaît bien la forêt qu’en s’y perdant
toi tu sais et tu tais ce silence tu le dis
ton regard égaré voit l’ailleurs
ton sourire
évasif envisage l’évasion 
et l’après

Photo : Germaine Richier photographiée par Gordon Parks, 1951.
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