la terre est déjà loin quand le soleil m’approche avec sa marchandise et le sourire en coin
sous son emprise tout semble flotter et le bas se confond avec le beau 
sans plan ni désordre
rien que des images déréglées et qui affolent retiennent la rétine captée comme enrôlée  
la lumière est sirène si reine même qu’elle y règne 
et mon corps s’y soumet l’assimile comme du miel
y aurait-il donc
matière à dilatation 
pour la pupille qui trépigne et s’éloigne au fond
en butinant un rayon de chaleur 
là-bas
loin de tout 
pour assouvir ses désirs d’ampleur

Photo : Marc Chagall, « Le soleil jaune », 1958.
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