je me serrais à toi comme pour t’appartenir
me glisser dans ton ombre 
de chaleur envahir
je connais les traits sombres dont jaillit la lumière
celle qui touche en plein cœur plus vivante
plus humaine
je préfère l’éclaircie dans une journée de marche
au soleil accablant entrave au mouvement 
face aux forces occultes
et au chant des sirènes
ta propre méfiance n’est-elle pas garde-fou
d’une folie destructrice elle t’évite le danger
si tu devais tomber c’est dans le vide en rêve
pour mieux te réveiller 
crier écrire créer
éblouir de clarté la joie en moi qui gronde

Photo : William Harley et Arthur Davidson, 1914.
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