il n’y a qu’un seul chemin pour toucher ta courbe 
et prolonger la caresse du soleil d’été
dans la douceur caramel 
de nos peaux assoiffées 
c’est de prendre la tangente et trouver ce point 
au plus près de ton axe inspirationnel
quand dans la nuit tes pensées
gravitent parmi mes étoiles
des semaines et des mots entiers dits et non-dits
pour que nos pensées convergent vers l’angle parfait
où je vais hâtive
où tu me surprends toujours

Photo : Henri de Toulouse-Lautrec, « Au lit : Le baiser », 1892.
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6 réflexions sur “Poèmes au basilic et à l’oreiller #16

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