j’ai tissé t’attendant j’ai tissé tous les jours
pour qu’il se lève et me revienne
j’ai dénoué
toutes les nuits j’ai dénoué ce fil offert
par toi c’était au printemps
depuis tout ce temps
j’ai tissé le fil pour qu’à ton tour tu le tendes
comme une corde à ton arc
comme une corde de plus
et le jour s’est levé après toutes ces nuits
passées à dénouer ce que j’avais tissé
heureuse d’être lue quand j’ai écrit
pour une seule
heureuse comme Pénélope après un long ouvrage
Photo : Egon Schiele, « L’étreinte », 1917.
WordPress:
J’aime chargement…
Magnifique !!!
J’aimeAimé par 1 personne
Merci !!!
J’aimeAimé par 1 personne