Mariage pluvieux ou mariage plus vieux, les deux s’appliquent aujourd’hui pour célébrer le bonheur de notre cheffe de pupitre alto Anne, qui s’unie à sa compagne Laure en plein cœur de Paris sur le thème des années 70’, si j’en crois notre truculente cheffe de chœur Albane, je ne serai pas la seule ce soir sur la piste en costard trois pièces nœud papillon, je m’en réjouis déjà. L’Ironman 70.3 des Sables d’Olonne a lieu dans un moins tout pile, je m’en fais une fête aussi puisque j’en connais cette fois-ci le parcours depuis les vagues et le vent, puis la foule en délire. Il n’y a pas que les courses qui soient longues, les rémissions de blessure aussi, je suis revenue enfin cette semaine à une moyenne de 30km de course à pied, et je ne compte pas la dépasser, en procédant de manière pyramidale, 5km puis 6 et 7km mercredi, puis à nouveau 6 et 5km. Petites distances puisque j’utilise la pause déjeuner pour courir, le deuxième 6km m’a paru plus compliqué que le premier, pourtant ma moyenne était plus rapide sur celui-ci, une bonne chose de faite pour la forme autant que pour le moral, retrouver mes trois stades me redonne du baume au cœur au moment même où je me disais que je serais capable de me passer de la course à pied s’il s’agissait de continuer à écrire comme je le fais, avec surprise et satisfaction, tous les matins. Jamais encore je n’avais écrit pendant quatre-vingt-dix jours consécutifs, une saison entière dans l’univers de la poésie des autres et de mes propres obsessions, à chercher quelque chose sans savoir quoi vraiment mais en devinant tout de même comme si une intuition me guidait. J’ai ébauché un plan pour avancer dans le texte plus conséquent et qui me tient tant à cœur, comme prévu le texte s’écrit sans tenir compte du plan et je le laisse faire, il sait ce qu’il écrit. Je lâche prise entièrement sous l’emprise d’une nécessité parce que cette histoire doit s’écrire. Dernière folie, je me suis inscrite à l’Ironman 70.3 de Vichy avec quatre cols au programme, mais c’est dans longtemps comme dirait l’autre, et dans cette attente nous irons boire et danser.
Photo : Joan Miro, Carnet de dessin, 1924.
Merci, Isabelle, pour ces généreuses incursions dans tes jours et ton âme. Et prose, et poésie.
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Merci à toi, Caroline, de suivre mes circonvolutions quotidiennes autant que je découvre l’univers de ta poésie.
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Bravo !
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