vivais-je avant déjà d’avoir revu l’oiseau j’ai son parfum de bleu
en retrouvant mes draps il a chanté cette nuit
cet air de plein été
quand tout prend son envol au détour d’un baiser la mer qui m’a suivie
a bercé toutes les heures passées à défiler
la pelote de nos vies
j’ai la main inspirée impatiente et joueuse dans son creux j’ai gardé
le galet de tes yeux mes poches se sont remplies
d’un printemps rajeuni
ses muscles endoloris parlent de joie assouvie je me réveille la plage
s’étend et c’est mon corps qui s’étire jusqu’au ciel
que tu regardes ainsi
Photo : Marc Chagall, « L’Oiseau Bleu », 1968.
WordPress:
J’aime chargement…