aux heures ensoleillées je viens me liquéfier et l’état que je croyais solide au réveil n’est plus qu’un vain souvenir d’une bizarre maîtrise lorsque je vois mon ombre pressée se faufiler sans m’attendre au pied du premier arbre embrasser une autre branche que mes deux bras tendus vers elle pour écouter l’oiseau lui chanter cette histoire qui ne vient pas de moi et résonne à la fois tout s’assied en moi je m’allonge pour écouter au réveil de la main je cherche encore mon ombre Photo : Frank Stella, « Variations sur un cercle », 1977.
💚💙🧡
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💜❤️💙
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Merci pour ce soleil lumineux, Isabelle ! 💛🤍💙💚🧡💜
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Merci pour tes mots ensoleillés, Filipa ! 💛🧡💚🤍💙💜
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