c’est l’heure humide
des myrtilles
par mes doigts effleurées
du bout troublé de ma pensée
mieux vaut le mauve
pour manoeuvrer
à la lisière de l’éveil
rester un peu
veiller
tu dors
dans l’étourdissement des sens
dessus dessous le rouge
ronge encore sa colère
le bleu
baille d’ennui
de froid
je ne sais plus
n’y étant pas
je pense pastel
et passe inaperçue
les pommes en sont vertes
Photo : Paul Cézanne, « Pommes vertes », 1873.
Sublime!
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Et encore merci, Filipa !
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Magic ✨
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Thank you!!!
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