il faudrait que je ne dise pas non plus

qu’à la lisière de ma nuit j’ai crié

fort

si fort qu’un aigle m’est apparu 

ton nom

il m’a entendu le crier

s’est emparé de mon rêve sous son aile

m’a dit en voyant la brûlure du ciel

de ne rien dire 

si je voulais rêver

je dis tout pour pouvoir voler encore

Photo : Alexander Calder, « The Eagle », 1971.

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8 réflexions sur “Le pain, la pomme et les poèmes #65

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