j’ai la main animale c’est la tienne que je tiens je connais son toucher sa peau fine son doigté la main gauche d’écriture parce que c’est interdit de te parler du diable se raidit dans l’effort et manie son épée repoussant du poignet l’idée d’abandonner d’une caresse et de loin j’en épouse la courbe Photo : Joan Miro, « La bague d’Aurore », 1957.