tout se construit dans le temps et le temps lui-même
s’y reprend à plusieurs fois pour trouver son souffle
premier
celui par lequel tout a commencé
depuis le début nous le croyons régulier
en réalité il peine plutôt et s’ajuste
à nos humeurs rattrape la seconde
qui traîne trop
et envie l’espace qui s’étire jusqu’au-delà
de nos propres capacités respiratoires
en se disant pourquoi les gens ne perdent pas
de vue le temps
comme lui je rêve d’un jardin
où rien ne fanerait toujours j’y flânerais
Photo : August Macke, « Le jardin », 1914.
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je rêve d’un jardin
où rien ne fanerait toujours j’y flânerais…
… Toujours c’y serait le printemps…
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Ouiiiii ! Le jardin d’un printemps éternel.
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