tout se construit dans le temps et le temps lui-même 
s’y reprend à plusieurs fois pour trouver son souffle 
premier 
celui par lequel tout a commencé 
depuis le début nous le croyons régulier 
en réalité il peine plutôt et s’ajuste
à nos humeurs rattrape la seconde 
qui traîne trop
et envie l’espace qui s’étire jusqu’au-delà
de nos propres capacités respiratoires
en se disant pourquoi les gens ne perdent pas
de vue le temps 
comme lui je rêve d’un jardin
où rien ne fanerait toujours j’y flânerais 

Photo : August Macke, « Le jardin », 1914.
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2 réflexions sur “Il faut plus d’une fois pour un conte de fée #28

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