l’amour s’amarre sans barque 

s’embarquent dans ses flots 

c’est flou toi moi sans trêve

sans tes rêves je me noie

en moi là tu détraques

tes tracs et mon vertige

vestige d’un ici autre

ôte donc ton passé

passons vite les détails

taille ta haie saute ici

et si le coeur t’en dit

tandis que je m’apprête 

s’arrête mon coeur mon dieu

odieuse est la folie

folle à lier tu le sais

fais le pas le premier

Photo : Henri Matisse, « Baigneuse au collier », 1940.

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9 réflexions sur “Gedicht #51

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