de joie je me suis assoupie 
sur la piste de décollage 
les rêves surpris ont atterri 
si légers étaient leurs bagages 
comme s’ils restaient que pour 
la nuit 
elle seule sait attirer les ailes 
du somnambule dont les paroles 
débordent tant est muet 
le jour
occupé à ses distractions 
je reste éveillée à toute heure 
avide d’un rêve volé 
d’une note pour donner le la 
au sommeil qui s’est envolé

Photo : Joan Miro, « Portrait de Vincens Nubiola », 1917.

2 réflexions sur “Patricia’s parisian accent #20

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