deux enfants dans la course du temps
volent au rêve
leur part d’ici sur terre
leur part d’ailleurs dans l’arbre
à travers les promesses et les jeux
et c’est comme
si l’avenir du monde entier en dépendait
comme si chaque instant était le dernier vécu
et la prochaine idée une première fois à vivre
à nous deux
nous avons réinventé l'ici
j’ai grandi à la faveur de ta première voix
dans l’ouverture de cette porte sur toi avant
de te serrer de toute la force de mes bras
et la terre pouvait continuer à tourner
puisque j’en avais trouvé le centre
et le sens
Photo : Robert Doisneau, « Vitrine de Noël », 1947.
WordPress:
J’aime chargement…