Il s’écoule vers demain le chemin c’est certain
je le fais seule, je fais et défais, le cri s’arrête
j’ai crié tout mon saoul,
j’ai tout crié et rien créé. Et ce corps encore
quitter le corps, j’ai tout quitté, l’hier et l’avant aussi, pour aujourd’hui.
J’ai couru, ce corps encore, j’ai encore couru et défait toutes les feuilles
mais rien ne monte au ciel sauf le regard.
Comment rendre vraiment ce qu’on ressent devant un texte qui touche, je ne saurais jamais le faire. C’est beau, c’est tout. Non, ce n’est pas ça. Les mots traversent la peau et l’os et ils vont se chuchoter à l’âme, qui tout de suite les comprend. « Rien ne monte au ciel sauf le regard », ça restera dans mon esprit.
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C’est votre commentaire, Gabrielle, qui là maintenant tout de suite vient me transpercer. Non pas que je l’attendais. Mais si quand même, un peu.
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La faute à votre écriture !
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