vous désirez
vous inspirez

vous vous inspirez

un matin le printemps résonne

tant l’écho de vos mots bat fort

vous appréhendez

vous vous précipitez

vous gâchez

le moment éclate comme l’orage

d’un maintenant plus maintenu

vous culpabilisez

vous accusez

vous laissez tomber

ce qui était champ des possibles

trépasse l’instant d’une faiblesse

quand te détendras-tu ?

Photo : Wassily Kandinsky, « La forme rouge », 1938.

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9 réflexions sur “Le pain, la pomme et les poèmes #29

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